Hier soir, je me suis retrouvée avec 6 cuisses de poulet à préparer obligatoirement. Parce que forcément, après les avoir mises à décongeler la veille, j'avais décidé que mon dimanche soir n'allait pas se passer en cuisine, et j'ai complètement oublié mes cuisses de poulet. Du coup, hier soir, je me suis retrouvée aux fourneaux pour 3 cuisses de poulet à la mexicaine, et 3 autres aux pois chiches. De quoi faire deux repas sympas et originaux.

Pour le poulet aux pois chiches, j'avais à la base l'intention de faire un poulet au citron, avant de me rendre compte que je n'avais pas suffisamment de citron, mais qu'il me restait un bon bocal de pois chiches bien appétissant dans les placards. Alors j'ai fait travailler mon imagination. Moins de citron, un peu de crème, des pois chiche à la place des olives, et c'est parti.

Poulet aux pois chiches

Préparez une marinade avec de 2 dl d'huile d'olive, le jus de  6 citrons et deux gousses d'ail finement émincées. Laissez mariner les cuisses de poulet pendant au moins 2 heures dans cette marinade.

Dans une grande casserol, faites dorer pendant quelques minutes les cuisses de poulet sur toutes leurs faces dans un fond d'huile d'olive. Ajoutez-y ensuite 2 verres de vin blanc, 30 cl de bouillon de volaille et la marinade. Couvrez et laissez cuire 20 minutes à petits bouillons.

Ajoutez-y ensuite une boite de pois chiches et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes.

Réservez le poulet et les pois chiches.

Récupérez la moitié de la sauce, ajoutez-y 20cl de crème fraîche. Si, comme moi, vous préférez une sauce plus épaisse, ajoutez un peu de maïzena pour sauces blanches et laisser frémir quelques minutes jusqu'à ce qu'elle ait la consistance souhaitée.

Servez le poulet sur un lit de riz blanc et nappez de sauce, c'est très bon.

Le jeudi soir, on sent la fatigue accumulée de la semaine. Ca commence à être difficile, et on voudrait simplement voir se profiler le week-end. Le jeudi soir, on est crevées, et on n'a pas envie de se casser la tête à cuisiner. Surtout quand on sait que le lendemain soir, on invite, et que là il faudra bien se mettre aux fourneaux. Alors on fait les fonds de placards, on assaisonne le tout, on met au four, et on mange bien chaud, devant la télé. Dans mon frigo, une boite de thon à la tomate se battait avec une pate feuilletée, pendant qu'une boîte d'artichauts attendait son tour depuis bien un mois au fond du placard. C'était l'occasion idéale de les réunir...

Tarte thon-artichauts

1 pâte feuilletée
1 boite de thon à la tomate
1 petite boite de coeurs d'artichauts
1 càs de moutarde douce
coulis de tomates
1 pincée de sucre
Herbes de provence
Sel, poivre

Préchauffez votre four à 180°c et faites-y précuire votre pâte feuilletée abaissée dans un moule à tarte rond quelques minutes. N'oubliez pas, pour qu'elle ne gonfle pas, de la piquer un peu à la fourchette et d'y verser quelques haricots secs.

Pendant ce temps, dans un bol, mélangez le coulis de tomates, le sucre en poudre, ajoutez herbes de provence, sel et poivre à votre convenance. Coupez les coeurs d'artichauts en tronçons de 1.5cm et émiettez le thon à la tomate.

Une fois votre pâte précuite, badigeonnez là d'un peu de moutarde, puis d'une bonne partie de la préparation au coulis de tomates, comme vous le feriez pour une pizza. Disposez ensuite les coeurs d'artichauts et le thon sur la tarte, versez le reste du coulis de tomates, et mettez au four chaud pour une vingtaine de minutes.

Au moment de déguster, j'ai pris le parti d'ajoutez un peu de crème fraîche et d'herbes de provence sur le dessus, plus par soucis esthétique que gustatif. Vous pouvez aussi parsemer la tarte de gruyère rapé avant de la mettre au four.

Et voilà, une tarte qui s'est révélée excellente pour très peu d'efforts, et un petit repas sympa à prendre devant la télé les soirs de flemmardise. 

Après les crèpes de mardi, il me restait quelques rondelles d’ananas au frigo, des pains à hamburger qui attendaient patiemment leur tour dans le placard, et pléthore de steaks hachés au congélateur. Parfait pour une soirée burgers improvisée. Et puis les steaks hachés, c'est bien, mais c'est triste. Et moi, c'est loin d'être mon plat préféré, sauf peut-être quand ils sont bien préparés, mis en scène presque. En gros, j'aime les steaks hachés lorsque, dans l'assiette, on n'a pas forcément l'impression de manger du steak haché. Du coup, la plupart du temps, je les déguise. En burgers, ou en sauce pour spaghettis, en hachis parmentier, aussi, parfois.

Ce soir, c'était burger party. Et avec un côté ensolleillé en prime.

Home-made Hawaïan Burger

Pas de recette détaillée pour cette fois, il vous suffit de faire griller très légèrement les pains à hamburger sous le grill du four, de tartiner ensuite le ‘cul’ d’un peu de moutarde,  d’y déposer une feuille de salade, quelques rondelles de tomates, et une tranche de fromage, votre steak haché (cuit, bien sûr), votre tranche d’ananas, une autre tranche de fromage, un peu de ketchup, et enfin le ‘chapeau’ du pain, et le tour est joué.

Remettez le burger une fois complet quelques minutes à four préchauffé à 180°c pour qu’il soit bien chaud, et voilà un repas digne d’un fast food à la maison. Les enfants adorent. Mes collocs aussi, du coup.

Pour l’accompagnement, des frites, bien sûr, mais des pommes de terre rissolées ou des pommes dauphines s’accompagnent tout aussi bien.

Voilà, au final, un repas sympa, à manger enfoncées dans le canapé devant un film, avec les mains et du ketchup plein le visage.

N’oubliez pas de prévoir les serviettes en papier ;-)

J’ai la fâcheuse habitude de toujours y aller plus ou moins au pif, quand je cuisine. Et, au final, je suis bien embêtée quand voici venu le moment de mettre en ligne mes petits plats. Parce que bah, forcément, j’ai n’ai pas d’idée précise des quantités utilisées. L’avantage, c’est que je suis adepte du facile-rapide… et bon, et que bah du coup, c’est pas trop grave si les milligrammes ne sont pas respectés à la lettre.

Hier soir, après une journée de boulot éreintante, je n’avais pas forcément envie de me mettre aux fourneaux. Et pourtant, il fallait bien manger… et préparer le tupperware pour ce midi. Et quoi de plus simple et rapide qu’un bon plat de pates ?

Spaghettis aux merguez (pour 3 personnes)

1 oignon
2 gousses d’ail
6 merguez
30cl de coulis de tomates
1 pincée de sucre
Basilic, persil, herbes de provence
Sel, poivre

Hachez finement l’oignon et l’ail et coupez les merguez en petits tronçons de 1 à 2 cm de longueur. Dans une cocotte, faites revenir les oignons et l’ail dans un peu d’huile d’olive, et faites dorer les merguez pendant quelques minutes. Une fois les merguez cuites, ajoutez-y le coulis de tomates, le sucre, les herbes, salez, poivrez. Couvrez et laissez mijoter à feu doux une petite demi-heure.

Pendant ce temps, faites cuire vos spaghettis selon les indications sur l’emballage. Egouttez-les et ajoutez-les à la sauce. Mélangez.

Et voilà un joli tupperware facile a transporter et qui fera totalement l’affaire.

Chandeleur oblige, la soirée d'hier a été placée sous le signe du lançage de crèpes. 2 heures passées derrière les fourneaux pour un repas de circonstance.

Crèpes salées façon croque-madame

Vous connaissez les "croque-madame"? Ces soeurs des croques monsieurs auxquelles au ajoute une rondelle d'ananas, entre le jambon et le fromage? Le repas préféré de mon enfance. Alors pour hier soir, on a joué la version détournée, en remplaçant les tranches de pain par des crèpes salées. Rien de plus simple, et c'est un pur régal.

Pour résumé, vous faites sauter vos crèpes, puis posez au centre de chacune une tranche de jambon, une rondelle d'ananas au sirop, vous recouvrez abondamment de fromage râpé, et vous refermez. Vous alignez les crèpes dans un plat à gratin, parsemez de gruyère rapé, et enfournez une dizaine de minutes à four préchauffé à 180°c.

Les saveurs de l'enfance, la douceur de l'ananas.

Bien sûr, B n'est pas trop fan de sucré salé, et la connaissant, le mélange jambon-ananas n'aurait pas du tout été à son goût. Du coup, elle a eu droit à sa crèpe jambon-fromage, et je me suis attelée à une autre série salée, histoire qu'elle ne reste pas sur sa faim.

Pour le deuxième service, on a donc eu droit à des "crèpes poulet curry".

Pour la farce, coupez vos filets de poulet (comptez 1 filet de poulet par personne pour 2 crèpes) en morceaux et faites-les revenir à la poêle avec un filet d'huile d'olive. Réservez.

Pendant ce temps, coupez une bonne poignée de champignons de paris frais en quatre, et faites-les revenir dans une cocotte, avec sel, poivre, et un peu de curry en poudre. Une fois que les champignons ont bien rendu leur eau, ajoutez la crème fraîche. Personnellement, j'ai utilisé de la crème fraîche épaisse parce qu'il m'en restait, mais je pense que la crème liquide ferait tout aussi bien l'affaire. Ajoutez le curry en poudre jusqu'à ce que le goût vous convienne. Ajoutez les morceaux de filet de poulet à la sauce et laissez mijoter à feu doux une dizaine de minutes.

Au centre de chaque crèpe, verser une bonne louche de la préparation, et refermez. Disposez les crèmes dans un plat à gratin, versez dessus le reste de sauce, saupoudrez de fromage râpé et enfourner une dizaine de minutes à 180°c.

Pour le pliage des crèpes, j'ai simplement rabattu chaque côté sur le dessus, de manière à former un "carré", mais, encore une fois, laissez travailler votre imagination. Et n'hésitez pas à accompagner tout ça d'un bon petit bol de cidre bien frais.

Quoiqu'il en soit, après ce repas gargantuesque, il nous restait une petite place pour le dessert. Et là, rien de bien compliqué. Une assiette pleine de crèpes sucrées, et sur la table, un pot de nutella, du sucre en poudre, du beurre, de la confiture et de la crème de marrons. Et à l'attaque!

Cela fait longtemps que je n'avais plus passé une aussi bonne chandeleur, et même si aujourd'hui, a force de lancer les crèpes, mon bras droit a mal partout, je suis prête à le refaire dès ce soir.

Jusqu'à hier soir, je ne m'étais jamais attaquée à la cuisson d'un rôti de boeuf. Persuadée que j'allais de toute manière le rater, je laissai gentiment le soin à maman de s'en charger, puis tout simplement, j'avais l'excuse toute trouvée qu'un rôti pour deux, c'était beaucoup trop, qu'il valait mieux sortir une poêle et se faire cuire deux bons steack. Sauf que voilà, depuis 2 semaines, on est trois. Et que le rôti de boeuf était vraiment, vraiment en promotion lors de mes dernières courses. Du coup, il a bien fallu que je me lance. Et le résultat n'était pas mal du tout, à vrai dire.

En cuisine, grandes occasions mises à part, je suis et reste une adepte de la simplicité. Les longues préparations fastidieuses, ce n'est pas vraiment pour moi. Alors pour le rôti, j'ai bien sûr décidé d'aller au plus simple

Boeuf-carottes, version rôti

1 roti de boeuf d'environ 500 gr
1 oignon
4 carottes
3 pommes de terre
2 gousses d'ail
Liant instantanné pour sauces brunes.

Faites revenir votre roti à la poêle, dans un peu de beurre, de manière à en dorer les côtés, puis déposez-le dans un plat (avec couvercle) allant au four. Parce que j'aime beaucoup le petit goût aillé que cela donne à la viande, j'ai pris le parti de faire de petites entailles dans mon rôti, d'éplucher et de couper chaque gousse d'ail en 4, et de les enfoncer délicatement directement dans la viande. Je suppose que les disposer simplement dans le plat autour du rôti aurait fonctionné aussi, mais bon...

Bref, épluchez ensuite l'oignon, les carottes et les pommes de terre, et coupez-les grossièrement en cubes, morceaux, tronçons. Comme vous voudrez. Et disposez-les autour du rôti. Déposez quelques dés de beurre sur le dessus du roti et sur les légumes pour qu'ils ne sèchent pas. Couvrez, et faites cuir au four préchauffé à 200 degrés pendant environ 20 minutes. Vérifiez la cuisson du rôti et prolongez éventuellement la cuisson.

Une fois le roti cuit, réservez-le, et terminez la cuisson des légumes pendant une dizaine de minutes si ils sont un peu durs (ce qui, bien sûr, était mon cas). Une fois les légumes cuits, récupérez-les à l'aide d'un écumoir et réservez-les.

Versez le jus de cuisson dans une casserole et liez-le.

Découpez le roti en tranches, et servez nappé de sauce, accompagné des légumes.

En ce qui me concerne, le roti était un soupçon trop cuit. Pas pas erreur, pour une fois, mais parce que contrairement à moi, mes collocs préfèrent leur viande "à peine rosée", quand moi je la dégusterai un peu moins cuite. Et comme je suis bien élevée (merci maman), ce sont elles qui ont décidé de la cuisson. Malgré tout, c'était vraiment excellent.

Ca y est, je crois que ma phobie des grandes pièces de viande est plus ou moins derrière moi...

Et si on continuait sur les découvertes culinaires que je fais grâce à A. Hier soir, j'ai mangé pour la première fois de la salade juive, jusqu'alors totalement inconnue au bataillon.

Les grands-parents d'Amel étant pieds-noirs, elle connaît pas mal de recettes plutôt originales. D'un point de vue historique, la salade juive est une recette inventée par la communauté juive algérienne, qui, l'été, la mangeaient le plus souvent avec du pain. Du coup, moi, petite belge ignare que je suis, je ne connaissais pas du tout, et croyez-moi, c'est un régal.

Un bol de salade juive, deux tranches de pain, et je me suis sincèrement régalée, hier soir.

Pour les ingrédients, il vous faut simplement 2 poivrons, 2 oignons, 3 tomates, et beaucoup d'ail. Dans la recette originale, il faut également faire griller. les poivrons préalablement au four avant de les enrober de papier journal pour pouvoir en enlever la peau facilement. En ce qui nous concerne, on a fait au plus simple, et avec les moyens du bord.

Bah oui, figurez-vous que monsieur frigo était plus ou moins vide, et que le dimanche, les courses de dernière minute sont plutôt inenvisageables. Du coup, on a remplacé les tomates par de la purée de tomates, et zappé le grillage-enlevage-de-peau des poivrons. Et au final, c'était excellent, et très facile.

Il suffit donc de couper les poivrons en fines lamelles, de les faire revenir à la poêle dans un peu d'huile d'olive avec les oignons émincés et les gousses d'ail coupées grossièrement, d'ajouter la purée de tomates et de laisser mijoter à couvert une bonne demi-heure et vérifiant régulièrement que ça n'accroche pas.

Laissez refroidir, puis ajoutez quelques gouttes de jus de citron, un filet d'huile d'olive, salez, poivrez, réservez quelques heures au réfrigérateur et dégustez froid, avec une bonne baguette de pain.

Une tuerie gustative! Moi qui adore les poivrons, j'ai vraiment été emballée par cette salade toute simple mais pleine de goût. Le mariage du poivron, de l'ail, de l'oignon et de la tomate est vraiment excellent, et j'ai sincèrement hâte de réessayer cette recette, cette fois en suivant à la lettre les consignes de l'idée originale.

Depuis qu'A est à la maison, c'est la découverte culinaire presque constante. Toutes les recettes de sa maman y passent, de la tourte à la viande aux nems en passant par le boeuf bourguignon ou encore le sauté de dinde aux olives vertes. Et c'est un régal, bien que, parfois, les idées soient sensiblement plus bizarres que ça.

Il faut dire que quand elle m'a dit "Ce soir, on fait de la purée", je ne m'attendais pas vraiment à un plat aussi riche et complet.

Et même pas besoin de recette pour le comprendre. Imaginez, un grand plat à gratin, relativement haut, une couche de purée, une couche de fines tranches de saucisson sec, une couche de purée, une couche d'emmental coupé en tranches, une couche de purée, une couche de rondelles d'oeuf dur, une couche de purée, le tout parsemé d'une bonne couche de fromage râpé. Une vingtaine de minutes au four et hop, c'est prêt.

C'était excellent, vraiment. Un peu lourd, surtout pour un soir, mais excellent. Et, croyez-moi, entre mes origines belges et mes tentatives culinaires méridionales, ce n'est vraiment pas le genre de chose que je mange tous les jours, ou que j'imaginais même pouvoir manger. Je ne garantis pas que je le referais, quoique... j'ai dans l'idée que les enfants doivent adorer.

Alors, pourquoi pas. Voilà au moins quelque chose qui leur tiendra au corps pour les longues après-midi d'hiver qui s'annoncent encore.

Depuis quelques temps, j'ai pris le pli de cuisiner un maximum pendant le week-end, et de m'accorder ainsi le temps de me relaxer pendant la semaine. Les plats sont simples, faciles, bons, et il ne me reste plus qu'à réchauffer, le soir venu, pour avoir un petit plat maison sans me déranger. Du coup, je lis, je prends de longs bains, je regarde la télé, je m'attèle au ménage. J'ai l'impression de mieux gérer mon temps. Du coup, ce week-end, avec A., on s'est attelées au chili con carne, à la salade juive, aux endives au jambon et, last but not least, au roti de boeuf. De quoi tenir jusqu'à mercredi soir sans aucun soucis.

Chili con carne

Pour 4 personnes, comptez

50 gr de beurre
2 oignons
1 ou 2 gousses d'ail
500 gr de boeuf haché
1 boite de coulis de tomates
1 pincée de sucre
1 grosse boîte de haricots rouges égouttés
1 petite boîte de maïs égouttés
1 poivron rouge et 1 poivron vert
Sel, poivre, épices mexicaines

J'ai une façon un peu spéciale de préparer le chili, je l'admets. Il faut dire que j'aime les poivrons, mais pas trop croustillants. Je les fais donc revenir séparément dans une poêle avant de les ajouter à ma viande, pour une cuisson plus longue et plus de fondant.

Donc, pour ce chili "à ma façon", il vous suffit de couper finement les oignons et l'ail, ainsi que les poivrons. Dans une cocotte, faites fondre la moitié du beurre, et faites-y revenir la moitié de l'oignon, l'ail et les poivrons. Couvrez et laissez mijoter à feu doux.

Pendant ce temps, dans une autre casserole, faites fondre l'autre moitié du beurre, jetez-y le reste des oignons. Une fois translucides, ajoutez le boeuf haché, et deux bonnes cuillères à soupe d'épices mexicaines (ou moins, selon les goûts "piquanesques" de chacun), du sel et du poivre, mélangez et laissez cuire à feu doux en remuant doucement jusqu'à ce que le boeuf haché soit cuit. Retirez du feu.

Ajoutez aux poivrons le coulis de tomates et une pincée de sucre pour en extraire l'acidité, les haricots rouges, le maïs, un peu d'épices, sel et poivre. Laissez cuire doucement une petite dizaine de minutes.

Versez vos légumes et votre sauce dans la casserole de boeuf haché, mélangez-bien, remettez sur le feu pour quelques minutes, couvercle fermé, c'est prêt :-)

L'avantage du chili, c'est qu'il est facile, autant à réaliser qu'à emporter. Parfait pour un petit plat équilibré au bureau, et qu'on peut le manger avec n'importe quoi. Hier, pour nous, ce fut du riz, mais pourquoi pas de petites pommes de terre rissolées, des pommes dauphines voire de la purée ou même une simple tranche de pain. C'est tellement bon tout seul que, finalement, l'accompagnement importe peu.

Et voilà, il ne vous reste plus qu'à vous régaler.

Je vous ai dit que j'avais passé mon dimanche en cuisine?

Eh bien, pour être totalement honnêtre, je n'y étais pas seule, puisqu'une amie que j'héberge pour quelques temps à mis la main à la pâte, et bien plus que ça encore. Elle m'a appris les macarons et, pour terminer la chair à saucisse qu'il nous restait, a accepté de me délivrer les secret de la "méga tourte à la viande et aux pommes de terre super facile à faire" de sa maman.

Et, en toute honnêteté, c'est un régal. Les pommes de terres sont fondaites, la pâte juste un peu craquante, et la farce goûteuse à souhait. Et c'est vrai, c'est facile et c'est vite fait.

Il vous faut, pour 4 à 6 personnes :

2 rouleaux de pâte feuilletée à dérouler
150 gr de chair à saucisse
100 gr de boeuf haché
4 pommes de terre
1 oignon
1 gousse d'ail
2 cuillères à soupe de persil
Jaune d'oeuf pour badigeonner la pâte.

Commencez par éplucher les pommes de terre, et coupez-les en fines rondelles. Les rondelles doivent être fines, tout simplement parce qu'elle ne seront pas cuites à l'eau, mais cuiront tout naturellement dans la tourte, au four.

Hachez l'oignon et l'ail et faites-les revenir dans un peu d'huile d'olive. Mélangez la chair à saucisses, le boeuf haché, l'oignon, l'ail et le persil.

Etalez une pâte brisée dans un moule à tarte beurré, déposez-y 2/3 des rondelles de pommes de terre, puis la farce en une couche généreuse, et terminer par le reste de rondelles de pomme de terre.

Posez par dessus la deuxième pâte feuilletée, soudez bien les bords, badigeonnez de jaune d'oeuf pour que la cuisson dore bien votre tourte, et faite une petite cheminée au centre avant d'enfourner pendant trois quart d'heure à 200 degrés.

Vérifiez régulièrement la cuisson de votre tourte. En enfonçant simplement la pointe d'un couteau dans celle-ci, vous sentirez facilement si les pommes de terre sont cuites ou non.

En toute sincérité, ce n'était que la deuxième tourte de ma vie. A vrai dire, en règle générale, je ne vois pas vraiment l'utilité de poser une deuxième pâte par dessus, et je me contente la plupart du temps de tartes. Mais là, j'admets avoir adoré, littéralement fondu même pour cette recette tellement facile qu'elle en est presque banale. Et je compte bien réitérer l'essai aussi souvent que possible.

Et voilà, il ne me restera plus qu'à vous parler de nos macarons.

Mais ça, c'est une autre histoire. D'ici là, régalez-vous :-)